Une délégation du
CEPEnfance de quatre personnes a été reçue le 18 décembre 2019 au Ministère de
la Santé et des Solidarités à l’invitation du cabinet d’Adrien Taquet : l’audience
faisait suite à la demande du CEPEnfance et de l'Adresse faite au Président de
la République remise à Monsieur Taquet lors des 30 ans de la CIDE à l’UNESCO le
20 novembre dernier.
L'objectif
était de se faire connaître, de rappeler nos liens avec le HCFEA et surtout de
discuter des six premières mesures d’urgence proposées dans l’Adresse (pour lire l'Adresse cliquez ici) et attendues par l’ensemble des organisations signataires.
Après une présentation
du CEPEnfance et des différentes organisations qui le composent, Maxime Boidin,
conseiller auprès d’Adrien Taquet a dans un premier temps énoncé les deux
récents travaux du secrétaire d'état : la Stratégie nationale de Prévention et de
Protection de l’Enfance (2020-2022) fondée sur un nouveau partenariat avec les
départements , présentée à Marcq en Baroeul (59) le 14 octobre
dernier, et le plan de lutte contre les violences faites aux enfants, présenté
lors des 30 ans des droits de l’enfant.
Monsieur Boidin
nous a déclaré que les compétences du cabinet s’étendaient au-delà de la
protection de l’enfance dans une prise en considération de tous les enfants.
Dans un second
temps, nous avons pu exposer les différents points présents dans l’Adresse. Les
échanges ont été très courtois et nos propositions bien entendues. Néanmoins,
il apparait assez vite que de nombreux dossiers concernant l’enfance sont
davantage portés par d’autres ministères et que ce cabinet a sur certains
dossiers un poids mesuré.
À notre
remarque sur le nécessaire travail de transversalité des points abordés, et
d’une approche globale de la prise en compte des besoins de tous les enfants
dans les politiques publiques, Maxime Boidin indique que la stratégie
gouvernementale adoptée, nécessite que chaque dossier soit porté auprès du Premier
ministre pour arbitrage par seulement deux ministères. Il y a donc des
compromis à faire avec les autres ministères.
Nous rappelons
que c'est l’une des raisons principales qui nous fait appeler de nos vœux un ministère
de l’Enfance qui serait directement placé sous l'autorité du premier ministre.
En fin d’audience,
les représentants du CEP-Enfance rappellent la nécessité pour tous, d'espaces
de réflexions et d'élaborations et notre conviction de construire les
politiques avec les personnes concernées et non avec des dispositifs et
protocoles descendants. Maxime Boidin s'engage à prendre en considération ce
qui vient de lui être présenté et nous encourage à rester en contact
directement par mail.