Face au péril d'une arrivée au pouvoir de l'extrême droite en France, des très nombreuses associations et syndicats ont lancé un appel "Ensemble, contre l’extrême droite".
Le CEP-Enfance s'associe à cet appel, invitant à la mobilisation citoyenne et à manifester ce week-end partout en France.
En effet les orientations de l'extrême-droite, notamment le principe de "préférence nationale" s'exercerait au détriment des droits fondamentaux des enfants, et contreviendrait à la Convention internationale des droits de l'enfant qui dispose que les États signataires s'engagent à garantir les droits figurant dans la convention "à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation". Les États signataires doivent prendre"toutes les mesures appropriées pour que l’enfant soit effectivement protégé contre toutes formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique, les activités, les opinions déclarées ou les convictions de ses parents, de ses représentants légaux ou des membres de sa famille". La Convention énonce précisément que "Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale".
Ces principes fondamentaux seraient foulés au pied par l'application du projet de l'extrême-droite. Cela fonde la décision du CEP-Enfance de rejoindre tous les mouvements qui s'opposent à son arrivée aux affaires.